Si inca ceva documentare:
Ce parere ai despre articolele de mai jos dar nu te grabi nu trebuie sa epuizezi imediat toata discutia ce o poate motiva aceste articole
a)
https://en.wikipedia.org/wiki/Fractional-reserve_bankingb)
http://bogdantatavura.wordpress.com/2014/07/15/falsa-problema-a-rezervelor-fractionare/#comment-21c)
https://www.dzr.org.ro/bancile-sistemul-monetar-international-rezerva-fractionara-dobanda-si-sclavia-monetara-a-oamenilor/#d) De acum 1o ani un articol
Le Monde Economique/mardi 29.11.2011
Un nœud de 147 sociétésau cœur de l’économie mondiale
Trois chercheurs ont dressé la carte de la détention du capital des 43000entreprises multinationales de la planète. Le’hyperconcentration du système financier accroît le risque systémique et pose des problèmes de libre concurrence
Qui contrôle l’économie mondiale? Trois ans aprèsle déclenchement de la criseconsécutive à la faillite de Lehman Brothers, au moment où Etats et marchés s’affrontent autour des dettes souveraines et où les opinions désignent le système financier comme coupable de tous leurs maux, la question mérited’être posée. Trois chercheurs suisses, Stefania Vitali, James B. Glattfelder et Stefano Battiston
(Ecole polytechnique fédérale de Zurich), spécialistes des réseaux complexes,ontentrepris d’y répondre par une étude pluridisciplinaire
– physique, mathématique et économie– deladétention ducapitaldes 43 000plus grandes entreprises mondiales. Les résultats ont
été publiés le 26 octobre par larevue scientifique en ligne américainePlosOne. Mais leur papier, qui circule sur le Net depuis juillet,
adéjà suscité une forte polémique.
L’une de leurs conclusions est en effet que les participations de 737 firmes dansles autres entreprises du réseau leur permettent de
contrôler 80% de la valeur (mesurée par le chiffre d’affaires) de la totalité du réseau. Et que 147 firmes
contrôlent 40 % de cette valeur totale. De plus, l’ampleur des participations croisées entreces 147 firmes, dont les trois quarts appartiennent au secteur financier, leur permet de se contrôler mutuellement, ce qui en fait une«super-entité économique dans le réseau global des grandes sociétés», disent les auteurs.
Il n’en a pas fallu plus pour que nombre de médias et de blogueurs voient dans ces travaux la preuve scientifique de l’existence d’un
«syndicat caché » de la finance, contrôlant l’ensemble de l’économie. Mais certains économistes estiment que les auteurs confondent détention d’actions et contrôle,ce qui ne se vérifie que dans le cas d’une détention majoritaire. Ils affirment aussi que les établissements financiers montrés du doigt ne sont que des intermédiaires, gérants, et non propriétaires, des actions qui appartiennent aux simples épargnants. Ce à quoi les auteurs rétorquent qu’ils ne dénoncent aucunc omplot, mais lerisque systémique et le potentiel de collusion représentés par la forte concentration des détentions d’actions.
....En conclusion:La forte concentration du réseau de détention ne reflète pas le contrôle des entreprises par la finance, mais le fonctionnement des marchés financiers.
Les travaux de Vitali, Glattfelde et Battiston montrent qu’il en es de même pour l’ensemble de l’économie mondiale: celle-ci présente, en particulier au sein de l’industrie financière, des «points-clés » dont il serait imprudent de méconnaître l’importance. « 96%du marché des
produits dérivés est contrôlé par trois institutions bancaires. Dans l’industrie, cela suffirait à déclencher une enquête de la Commission
européenne sur les risques de collusion. L’interconnexion entre les acteurs interdit de croire que les marchés dérivés n’étant qu’une petite
partie des marchés financiers, cela n’aurait guère d’importance », poursuit M.Altamonte.John Drifill, professeur de macroéconomiel’université de Londres, cité par The NewScientist, note que le nombre de 147 firmes au cœur du système suffit à garantir l’absence de collusion.
« Il est tout à fait possible que l’existence d’un tel réseau crée de lacompétition et de la stabilité financière,reconnaît Stefano Battiston.
Nous ne disons pas que ce n’est certainement pas le cas. Mais nous disons seulement que, étant donnéce que l’on sait désormais, il serait
bien de le vérifier… »